Archives mensuelles : septembre 2013

 » Santé : 40 propositions pour améliorer l’accès au soins des plus démunis  » Communiqué de la sénatrice écologiste Aline ARCHIMBAUD ( EELV – Europe Ecologie Les Verts )

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L’accès aux soins est devenu un véritable parcours du combattant pour les populations les plus vulnérables. Refus de soins, renoncement aux soins, complexité administrative… les obstacles à l’accès aux soins sont devenus légions et sont en totale contradiction avec l’esprit et le texte de la loi de 1999 qui avait créé la Couverture maladie universelle (CMU). C’est aussi un gouffre financier pour le système de santé, tout retard dans les soins apportés entraînant un surcoût des dépenses de santé.

Face à ce constat alarmant, la sénatrice écologiste Aline Archimbaud s’était vue confier en mars une mission parlementaire par le Premier ministre afin d’améliorer l’accès aux soins des plus démunis.

Après 230 auditions d’acteurs de la santé, d’assurés sociaux, d’associations de lutte contre l’exclusion et d’élus à travers la France, Aline Archimbaud a élaboré 40 propositions rendues aujourd’hui au Premier ministre.

Parmi ces mesures figurent notamment la généralisation du tiers-payant, la simplification administrative, la nécessité de développer les dispositifs de prévention ou encore la lutte contre les dépassements d’honoraires. Certaines de ces propositions ont été intégrées à la stratégie nationale de santé, d’autres ont vocation à être reprises dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), dans le suivi du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et dans la future loi de santé publique.

Cette mission parlementaire avait pour vocation de répondre au fait que de très nombreuses personnes en situation précaire ne recourent pas ou ne parviennent pas à faire valoir leurs droits à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS), à la CMU-C et à l’aide médicale d’Etat (AME). Sur 4,7 millions de personnes éligibles à la CMU-C, seules 4 millions d’entre elles ont fait valoir leurs droits. Pour l’ACS, entre 2,6 et 3,7 millions de personnes y ont droit mais un tiers seulement a pu en bénéficier in fine.

Europe Écologie Les Verts se félicite qu’Aline Archimbaud, élue de Seine-Saint-Denis, un territoire particulièrement frappé par les difficultés et les inégalités d’accès aux soins, puisse porter auprès du Premier Ministre ces 40 propositions. EELV soutiendra tous les efforts visant à leur mise en œuvre, dans les meilleurs délais.

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« Climat : il est encore temps d’agir, mais vite. La conférence de Paris sera capitale » Communiqué d’EELV ( Europe Ecologie Les Verts )

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Le volet I du cinquième rapport du GIEC, rendu public ce vendredi 27 septembre, confirme et aggrave le diagnostic sur le changement climatique. Le réchauffement de la planète, dont le GIEC confirme une nouvelle fois l’origine humaine, se poursuit et s’accélère sur les trois dernières décennies. Les impacts attendus sont conséquents. Selon le GIEC, l’augmentation de la température moyenne du globe la planète pourrait aller jusqu’à + 4,8 °C avant 2100. Le niveau des océans pourrait s’élever de près d’un mètre.

Les mots ne suffisent plus. Le GIEC, dans son scénario le plus sobre, indique qu’il est encore possible de limiter le réchauffement global en dessous de 2°C à la fin du siècle. Les actions et les efforts à engager pour y parvenir sont connus. Ils ne peuvent plus être retardés, comme si renvoyer le problème à plus tard pouvait laisser croire qu’il se résoudra tout seul.

Pour Europe Écologie Les Verts, la conférence des Nations Unies sur le Changement climatique (COP21) qui se tiendra à Paris en 2015, est une échéance capitale.Il est indispensable qu’elle débouche sur un succès réel, et l’engagement de l’ensemble des parties à des progrès réels et concrets. La confirmation, par le GIEC, de l’ampleur des enjeux et des bouleversements profonds qu’ils pourraient impliquer doit conduire la communauté internationale à entamer, enfin, une véritable transition énergétique et climatique, seule réponse à la hauteur de tels risques. »

Jean-Philippe Magnen, porte parole national

« Ferme des « 1000 vaches » : EELV appelle à manifester contre ce projet aberrant » Communiqué d’EELV ( Europe Ecologie Les Verts )

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« Le projet de « ferme industrielle » de 1000 vaches laitières, porté par l’entreprise de BTP Ramery au nord d’Abbeville dans la Somme, est le symbole d’une agro-industrie productiviste.

Elle représente d’abord une aberration environnementale. La construction de cette usine entraînera le bétonnage de 7,5 ha, puis déclenchera un trafic routier considérable, consommera 40 000 mètres cubes d’eau par an et produira un grand volume d’épandages qui menaceront notamment la Baie de Somme.

Cette ferme-usine est également une aberration sanitaire. Les conditions d’élevage y seront désastreuses : traites effrénées, rentabilité maximum, abattage rapide des animaux… Le troupeau élevé en bâtiment clos sera puissamment traité aux antibiotiques et autres médicaments, nourri par d’énormes quantités de soja importé.

Cette usine sera enfin une aberration économique. Ses promoteurs annoncent un prix de vente du lait 23  % en dessous du marché, pénalisant les petits producteurs locaux. Ainsi, l’usine n’emploiera qu’une quinzaine de salariés, tout en causant la destruction de 50 emplois dans les fermes aux alentours.

EELV soutient qu’un autre modèle agricole est possible : élevage en prairies, circuits courts, agriculture biologique, meilleure utilisation des terres agricoles… L’avenir de  la filière passe par l’équilibre entre un meilleur traitement des animaux, une meilleure qualité de l’alimentation, des meilleures conditions environnementales et de meilleurs revenus pour les agriculteurs.

La lutte contre le projet funeste de ferme des « 1 000 vaches » est citoyenne : elle engage les riverains mais aussi les générations futures. EELV appelle donc  à manifester ce 28 septembre dans la Somme. »

Elise Lowy, Jean-Philippe Magnen,
Porte-parole

« Trop c’est trop ! Halte à la stigmatisation des Roms » communiqué d’EELV ( Europe Ecologie Les Verts )

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Ces derniers jours, des représentants politiques de tous les bords se sont lancés dans une surenchère dans la mise à l’index de la communauté Roms : « overdose », refus de voir Paris « se transformer en campement géant », « citoyens harcelés par les Roms »… certains vont jusqu’à légitimer par avance les gestes de violence de leurs administrés qui « commettraient l’irréparable ».

Le coup d’envoi de la chasse aux Roms avait été donné par Manuel Valls lui-même cet été, avec ses discours prônant la fermeté dans la poursuite du démantèlement des camps. On l’a vu, la circulaire interministérielle du 29 août 2012 a fait long feu, et l’action du gouvernement en la matière semble s’inscrire dans la continuité de la politique de Brice Hortefeux ou de Claude Guéant.

Hier, un pas de plus a été franchi par le Ministre de l’Intérieur qui a déclaré que seule une minorité de Roms pouvait ou voulait s’intégrer en France, que l’insertion des Roms était impossible pour la majorité en raison « de leurs modes de vie extrêmement différents des nôtres ». Et d’affirmer que les Roms avaient vocation à retourner en Roumanie ou en Bulgarie…

Cette stigmatisation constante, et de plus en plus violente, d’une communauté par un ministre de la République est inacceptable et scandaleuse. Ceci d’autant plus qu’on saisit aisément les motivations qui percent à travers ces discours : les prochaines échéances électorales, et la volonté de Manuel Valls de se poser en champion de la lutte contre l’insécurité. Certes, l’intégration des Roms est difficile. Mais c’est bien parce que la France applique toujours un régime transitoire aux ressortissants roumains et bulgares que les roms n’ont pas accès au marché du travail ; c’est bien parce qu’ils sont parmi les populations les plus vulnérables, les plus exclues, que les familles roms et leurs enfants sont contraints de vivre à même le trottoir des grandes villes. C’est bien parce que la politique d’expulsion des camps est une impasse, que cette communauté de 15.00 à 20.000 personnes focalise tant l’attention des collectivités locales et de leurs élus.

Non seulement ces déclarations mettent à l’index une communauté discriminée à laquelle la France ne donne pas les moyens de vivre, mais de plus, elles s’opposent aux principes de libre circulation des ressortissants au sein de l’Union Européenne, et aux principes de citoyenneté d’une Union européenne dont les Roms sont pleinement membres.

EELV condamne fermement les propos du ministre de l’intérieur qui renforcent la stigmatisation d’une communauté discriminée et portent atteinte à la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne ;

EELV appelle le gouvernement Ayrault à se mettre en conformité avec les engagements européens de la France en matière de droits de l’homme, et à mettre un terme à l’exclusion de cette population déjà particulièrement discriminée dans ses pays d’origine ;

EELV, toujours aussi étonné que le Ministère de l’Intérieur gère seul un dossier de nature interministériel, souhaite que l’Etat renforce les actions définies dans la stratégie nationale d’inclusion des Roms (5/04/2011), notamment en termes de scolarisation des enfants roms, d’accès au marché du travail et au logement. »

Elise LOWY, Porte-parole

Soirée de gala du  » Collectif Animalier du 06  » du 20 septembre 2013 à Nice ( Opéra plage ) : une belle soirée d’unité, de combativité … et de festivités !

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L’article de Nice Matin  » Le gala des amis des bêtes « 

C’est avec un grand plaisir que j’ai participé à la soirée de Gala du Collectif Animalier du 06, organisée dans le but de récolter des fonds pour la défense animalière locale.

Très belle soirée de gala !  A travers les différentes associations, tous les animaux étaient à l’honneur, des oiseaux aux baleines en passant par les chiens et les chats.

Magie, voltiges, présentation des associations du Collectif, excellent diner végétar(l)ien : bravo aux organisateurs et au Collectif pour sa détermination et son travail passé, présent et futur !

Conférence environnementale : « Nous attendons des actes forts notamment sur la transition énergétique, mais aussi pour l’agriculture et la santé » Cécile DUFLOT

Paris, hier. Cécile Duflot attend de la conférence environnementale de vendredi des avancées « notamment sur la transition énergétique, mais aussi pour l’agriculture et la santé ».

Paris, hier. Cécile Duflot attend de la conférence environnementale de vendredi des avancées | LP/O. Lejeune

A lire en entier dans Le Parisien :
http://www.leparisien.fr/politique/cecile-duflot-nous-attendons-des-actes-forts-17-09-2013-3145079.php
 » Les tensions entre les écologistes et l’exécutif restent vives après la confirmation par François Hollande qu’il n’y aurait pas d’augmentation de la fiscalité sur le diesel. La ministre Cécile Duflot entend rester au gouvernement « pour peser ».Noël Mamère se dit prêt à quitter Europe Ecologie- les Verts si vous restez au gouvernement. Vous allez l’écouter ?
CÉCILE DUFLOT. Quand les temps sont durs, il faut se serrer les coudes et ne pas rajouter de la confusion à la crise.
La parole de Noël est historiquement libre. En juillet 2012, il voulait ne pas voter la confiance au gouvernement, il y a une certaine constance chez lui. Le vrai sujet est de savoir à quoi nous sommes utiles pour répondre à la crise, qui n’est pas seulement une crise sociale mais aussi une crise démocratique.

Le feuilleton autour de votre participation au gouvernement ne vous décrédibilise-t-il pas ?
J’ai toujours placé notre travail dans la durée. Quand on est écologiste, on ne croit pas qu’on va faire changer les choses en claquant des doigts. La culture des écologistes, c’est le choix de l’action, de penser aux générations futures. L’écologie est un combat, un combat contre les conservateurs, contre les lobbies, contre le manque de courage.

D’autres députés écologistes ont quand même dit qu’en l’état ils ne voteraient pas forcément le budget 2014…
Une majorité doit écouter toutes ses composantes. Le budget, c’est la traduction des engagements pris par la majorité. Les écologistes ont des attentes fortes. La discussion doit avoir lieu. Le gouvernement a fait le choix du socialisme de l’offre. Je pense qu’il faut maintenant porter une écologie de la demande, c’est-à-dire une politique qui réponde aux questions quotidiennes.

Regrettez-vous que François Hollande ait fermé la porte à une augmentation des taxes sur le diesel ?
On a trompé les Français en les poussant à acheter des véhicules au gazole, dangereux pour la santé publique. La vraie solution, c’est d’en sortir. Il faut travailler sur la filière automobile, trouver des mesures de compensation pour les ménages, travailler avec les professionnels qui sont touchés par le sujet, les pêcheurs et les agriculteurs. L’outil fiscal est un moyen pour y parvenir que nous devons utiliser, ce n’est pas la seule solution.

Hollande a annoncé que la contribution climat-énergie n’aurait pas d’effet avant 2014. Cela va-t-il assez vite ?

Il faut dire les choses quand elles vont dans le bon sens : donner une composante carbone à la fiscalité, c’est bien. Une fiscalité qui pèse davantage sur ce qui pollue et sur les ressources non renouvelables que sur le travail ou les ressources renouvelables, c’est ce que nous demandons.

Qu’attendez-vous de la conférence environnementale vendredi ?
Des actes forts, sans plus attendre, notamment sur la transition énergétique, mais aussi pour l’agriculture et la santé. C’est un rendez-vous majeur. L’année dernière, le président avait fait un discours dans lequel il avait engagé la France vers la transition écologique. Il faut accélérer ce processus qui peut créer plus de 100 000 emplois et répondre aux menaces, notamment au dérèglement climatique.

Il a déjà annoncé un crédit d’impôt pour la rénovation thermique. C’est un cadeau à la ministre du Logement que vous êtes pour que vous calmiez vos troupes ?
Ce n’est pas un cadeau pour une ministre, c’est une nécessité pour des millions de ménages français. Quand on habite dans une maison des années 1950, chauffée au fioul, on peut économiser jusqu’à 200 € par mois en isolant sa maison et en changeant de mode de chauffage. La rénovation thermique, c’est une priorité pour l’emploi et le pouvoir d’achat.

Votre loi logement sera votée aujourd’hui. Vous êtes satisfaite ?
Cette loi va encadrer les loyers, créer une garantie universelle des logements, lutter contre l’habitat indigne avec des mesures que les collectivités locales attendent parfois depuis quinze ans et c’est une loi qui va efficacement donner les moyens de lutter contre la disparition des terres agricoles. Ce n’est pas une bataille personnelle, c’est un engagement tenu.

Vous êtes donc une ministre heureuse ?
Je suis une ministre combative ….

Les écologistes vont arrêter le chantage au départ ?
…  »

 » EELV salue l’adoption de la loi logement  » Communiqué de presse d’EELV ( Europe Ecologie les Verts )

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Europe Ecologie – Les Verts salue l’adoption, en première lecture par l’Assemblée nationale, de la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) portée par Cécile Duflot, Ministre de l’Egalité des territoires et du Logement.

La crise du logement a profondément aggravé les difficultés de millions de ménages. La loi ALUR, pour la première fois depuis plusieurs décennies, rompt avec le laisser-faire qui a trop longtemps caractérisé les politiques publiques du logement.

L’encadrement des loyers, la régulation des professions immobilières, l’instauration d’une garantie universelle des loyers, les mesures de lutte contre l’habitat indigne, et la reconnaissance de l’habitat participatif sont autant d’outils qui, dans la durée, permettront à la puissance publique d’agir avec plus d’efficacité pour garantir, dans les faits, le droit de tous et toutes à un logement digne.

Les objectifs de lutte contre l’artificialisation des sols inscrits dans le texte montrent, par ailleurs, que les exigences de justice et de protection sociale peuvent se conjuguer avec l’exigence environnementale.

L’adoption de la loi ALUR témoigne ainsi que l’action des écologistes apporte des réponses concrètes à la violence de crises qui fragilisent des centaines de milliers de nos concitoyens. L’esprit de ce texte, l’ambition et le volontarisme politique qui l’animent tout comme les solutions qu’il engage gagneraient à être portées au coeur de toute l’action du gouvernement.

Elise LOWY Jean-Philippe MAGNEN, porte-parole

André Cicolella président du Réseau Santé Environnement (RES) : «Nous sommes de plus en plus malades à cause de l’environnement»

  • André Cicolella, président du Réseau Santé Environnement (RES).

INTERVIEW – Le président du Réseau santé environnement alerte sur les produits et les technologies du quotidien qui nous intoxiquent…

Shampooing, téléphone portable, bouteille d’eau en plastique, vêtements… Nous sommes cernés par les substances toxiques et les ondes. André Cicolella, président de l’association Réseau Environnement Santé (RES), travaille depuis des années sur ces questions qui commencent à peine à être traitées par les pouvoirs publics. Pour lui, aucun doute: notre environnement est de plus en plus nocif.

Ces dernières semaines, deux listes de produits du quotidien potentiellement toxiques ont été publiées par 60 Millions de consommateurs et l’UFC-Que choisir. Deux rapports sur l’exposition aux ondes électromagnétiques ont également été remis au ministère de l’Ecologie fin août. Etes-vous satisfait que ces questions soient de plus en plus prises au sérieux?

Nous sommes en train de prendre conscience d’une contamination chimique généralisée qui a un lien étroit avec l’épidémie de maladies chroniques que nous traversons. Nous sommes de plus en plus malades à cause de l’environnement, mais maintenant que l’on connaît mieux les effets toxiques, on va pouvoir agir contre les maladies cardiovasculaires, les cancers, l’obésité…

Pourquoi tant de substances toxiques entrent dans la composition de nos produits de tous les jours?

La mise sur le marché de ces substances chimiques s’est faite sans aucun contrôle. Sur 143.000 substances mises sur le marché, seules 3.000 ont été évaluées. De plus, la notion de perturbateurs endocriniens a seulement vingt ans et des substances comme le bisphénol n’ont pas été évaluées sur ce critère lors de leur mise sur le marché.

Les contrôles sont-ils renforcés aujourd’hui?

Le processus européen Reach a permis de classer environ 150 substances comme «extrêmement préoccupantes» par l’European chemicals agency (Echa) –144 au 20 juin 2013, ndlr- c’est-à-dire devant faire l’objet d’une évaluation et qui pourraient être interdites. Mais ce processus est très lent et la Commission européenne renâcle à adopter une réelle définition des perturbateurs endocriniens. De plus, il est très difficile d’anticiper «l’effet cocktail», les effets combinés de toutes ces substances.

Comment peut-on faire, au quotidien, pour éviter ces substances potentiellement dangereuses?

L’association Noteo a lancé un site Web sur lequel on trouve l’évaluation de 45.000 produits de consommation courante. Les produits nocifs y sont indiqués. Le consommateur peut donc consulter cette base de données sur sonsmartphone en faisant ses courses. Sinon, pour éviter les pesticides, on peut se fier aux produits biologiques.

Jugez-vous que les pouvoirs publics ne sont pas assez impliqués sur cette question?

Le ministère de la Santé devrait donner une information sur ces substances dangereuses. Même s’il est impliqué dans une Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens, ceux-ci n’ont pas été évoqués dans le cadre de la réflexion sur la France en 2025. Même si l’OMS a publié au début de l’année un excellent rapport, conjointement avec le Programme des Nations unies pour l’environnement, sur les perturbateurs endocriniens, la question des liens entre santé et environnement est encore trop marginale dans les politiques publiques.

Est-ce parce qu’on manque encore de preuves scientifiques de leur impact sur la santé?

…  »

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Contribution de l’Institut de l’économie circulaire à la table ronde « économie circulaire » de la Conférence environnementale des 20 et 21 septembre 2013

Économie circulaire, vers un nouveau modèle de prospérité
Contribution de l’Institut de l’économie circulaire à la table ronde économie circulaire des 20 et 21 septembre 2013TABLE RONDE « ECONOMIE CIRCULAIRE »
CONFERENCE ENVIRONNEMENTALE DES 20 ET 21 SEPTEMBRE 2013CONTRIBUTION DE L’INSTITUT DE L’ECONOMIE CIRCULAIRE
« L’ECONOMIE CIRCULAIRE, NOUVEAU MODELE DE PROSPERITE »

 » POURQUOI CHANGER DE MODELE ECONOMIQUE ?

Le modèle de production et de consommation qui prévaut depuis la révolution industrielle repose sur des ressources naturelles abondantes et un schéma linéaire :Matières premières extraites > production > consommation > déchets.Ce modèle de développement a permis d’accélérer le « progrès » et à des milliards d’individus d’accéder à une certaine prospérité matérielle.Le fondement de la société de consommation trouve aujourd’hui ses limites face aux défis environnementaux, d’emploi et de l’augmentation de la population mondiale qui devrait progresser de 43% entre 2012 et 2100. Nos prélèvements sur les ressources naturelles dépassent déjà largement la biocapacité de la terre, c’est-à-dire sa capacité à régénérer les ressources renouvelables, à fournir des ressources non renouvelables et à absorber les déchets.

La prise de conscience collective a permis d’engager des démarches de réduction des impacts environnementaux qui sont un premier pas indispensable. Cependant réduire l’impact du modèle de développement actuel ne fait que reculer l’échéance. Une démarche plus ambitieuse s’impose.

L’économie circulaire concrétise l’objectif de passer d’un modèle de réduction d’impact à un modèle de création de valeur, positive sur un plan social, économique et environnemental.

QU’EST-CE QUE L’ECONOMIE CIRCULAIRE ?

L’économie circulaire, en s’inspirant du fonctionnement des écosystèmes naturels, prouve déjà que l’efficience de l’utilisation des ressources créée à la fois de la valeur économique, sociale et environnementale.Son objectif ultime est de parvenir à découpler la croissance économique de l’épuisement des ressources naturelles par la création de produits, services, modèles d’affaire et politiques publiques innovants.Il s’agit par exemple de rallonger les flux de matière (réemploi, recyclage) et de produits (écoconception sans toxique ni obsolescence programmée, réparation, réutilisation puis recyclage) tout au long de la vie du produit ou service.Ce modèle repose sur la création de boucles de valeur positives à chaque utilisation ou réutilisation de la matière ou du produit avant destruction finale. Il met notamment l’accent sur de nouveaux modes de conception, production et de consommation, le prolongement de la durée d’usage des produits, l’usage plutôt que la possession de bien, la réutilisation et le recyclage des composants.

La gestion des déchets ne peut plus se réduire à une conséquence du modèle de production actuel. L’optimisation de l’utilisation des ressources par une écoconception pensée en amont transforme la gestion des déchets en une simple étape de la boucle matière.

1- Optimiser l’utilisation des flux de matière et d’énergie / Repenser le cycle de vie de l’objet / Un modèle de production inspiré du fonctionnement des écosystèmes

L’économie circulaire rompt avec le schéma traditionnel de production linéaire, qui va directement de l’utilisation d’un produit à sa destruction, auquel il substitut une logique de “boucle”, où l’on recherche la création de valeur positive à chaque étape en évitant le gaspillage des ressources tout en assurant la satisfaction du consommateur.

Des “boucles” de valorisation positives

Les produits sont appréhendés en tant que flux de matière et d’énergie qui sont réinjectés dans des “boucles vertueuses” successives (qu’elles soient organiques ou techniques). Comme dans les écosystèmes naturels, ce système de production sollicite le moins de ressources possible, et la matière et l’énergie ne sont ni perdues, ni gaspillées. Ce qui peut être considéré comme un déchet dans l’économie linéaire dont la seule issue est d’être enfoui ou incinéré peut – dans l’économie circulaire – avoir encore plusieurs vies.

A ce titre, il n’existe pas un parcours unique mais de multiples possibilités adaptées au produit, à ses composants et au besoin des usagers. Cette approche écosystémique permet d’optimiser le potentiel de création de valeur générée par la matière, le travail, et l’énergie.

Lors de l’achat, le consommateur doit disposer d’information sur l’empreinte écologique des produits, afin de favoriser le produit le plus économe et sain.

Eco-concevoir, anticiper la (les) vie(s) des composants et du produit 

Eco-concevoir, c’est minimiser l’impact du produit sur l’environnement en prenant en compte toutes les étapes de sa vie : matières premières, fabrication, utilisation, durée de vie, réparation, recyclage et retraitement final. Dans une logique circulaire, l’usage de produits toxiques est à proscrire et le recours aux ressources renouvelables, à développer.
Si les produits sont conçus pour être déconstruits et non pas pour être simplement détruits… alors l’utilisation des ressources et composants non toxiques pourraient avoir plusieurs vies dans un processus économiquement viable.

La durabilité du produit est une composante essentielle de l’éco-conception. Il doit pouvoir être réparé, démonté, réutilisé et les matières le composant doivent pouvoir être recyclées facilement, si elles ne sont pas toxiques. L’obsolescence programmée n’est donc plus la base de la création de valeur.

Réparer d’abord, réutiliser ensuite, recycler enfin

Au fur et à mesure des boucles l’objet et les matières qui le composent seront utilisés de manière optimale en fonction de leur usure. Chacune de ces boucles sera la plus longue possible et plusieurs boucles pourront être décrites à chacun des stades successifs de la vie de l’objet : conception, vente, utilisation, réutilisation, réparation, réemploi, recyclage.

Quand l’objet ne peut plus être utilisé, les flux de matière qui le composent peuvent être prolongés au sein d’autres boucles. Tout d’abord la réparation, puis le remanufacturing qui prévoit d’extraire ses composants en état de fonctionner pour les réintégrer au cycle productif. L’étape suivante est le recyclage. Le produit recyclé ne reste pas nécessairement au sein du même secteur.

En fin de cycle, quand la matière est trop dégradée pour être réintroduite dans une boucle, elle est valorisée énergétiquement ou utilisée en méthanisation ou compostage.

2 – Avant de produire s’interroger sur le modèle de vente 

L’économie circulaire est source de nouvelles logiques économiques, de bien-être social et de production de valeur 

De la possession à l’usage… de nouvelles formes de consommation

L’économie de fonctionnalité est un modèle de production, de distribution et de consommation de services qui repose sur le passage de la vente d’un bien à la vente de son usage. La valeur d’un produit réside désormais dans sa fonction. Cette logique encourage une conception adaptée des biens de consommation, leur mutualisation leur réutilisation, leur modularité et leur gestion en fin de vie par le fabricant. La durabilité des produits devient un facteur essentiel et évite l’obsolescence programmée. Cette logique permet de découpler le service fourni de la quantité de produits distribués.
Par exemple il est possible de vendre l’usage d’une voiture (ex autolib) ou l’usage d’une perceuse plutôt que le produit lui-même. Cela revient donc dans ce cas à utiliser et immobiliser moins de ressources naturelles, pour le même service rendu.
Un autre exemple est la possibilité pour un fabricant de moquette de la mettre à disposition de ses clients (soit à la vente soit en location) moyennant une condition de reprise au bout de x années et remplacement par une neuve ! La matière ainsi récupérée est réintégrée dans le processus de fabrication.

A la faveur de la crise économique et de l’essor des réseaux virtuels, la logique de réemploi et de mutualisation des ressources (revendre ou donner au lieu de jeter) se développe chez les consommateurs, en témoigne l’essor du secteur de l’économie collaborative. Source de valeur économique, d’un accès généralisé du consommateur à la satisfaction de ses besoins et  créatrice de liens sociaux, elle s’inscrit dans la “boucle” de l’économie circulaire.

3 – Une logique de coopération sur les territoires

L’économie circulaire invite à une coopération entre les acteurs sur les territoires, qu’elle contribue à redynamiser par un développement économique local. 

Une fabrication en synergie avec le tissu industriel : les déchets des uns sont les ressources des autres !

L’impact environnemental des process est pris en compte afin de limiter les matières premières utilisées, de faire appel aux énergies renouvelables, de réutiliser et recycler (eaux grises, chutes, récupération thermique..). Des synergies au sein de l’usine et des complexes industriels permettent de mutualiser l’usage des ressources à l’échelle d’un territoire et créer des emplois.

Une économie relocalisée créatrice d’emploi

D’une logique de concurrence non territorialisée, l’économie circulaire invite à passer à une co-construction territoriale, qui soutient le développement économique local et favorise le maintien ou la création d’emplois non délocalisables. Les territoires sont le terrain d’expérimentation privilégié pour l’économie circulaire. Fondée sur l’expérimentation, l’intelligence collective et l’entrepreneuriat, elle permet en effet de construire collectivement des équilibres durables et inventer des solutions plurielles, adaptées aux ressources et aux besoins locaux.
Pour que ce soit possible, il est nécessaire de connaître les flux de matières et de déchets sur un territoire… et mettre en place la structure permettant de mettre en relation les acteurs.

4. Une économie source de valeur économique et sociétale 

Selon le cabinet McKinsey, l’économie circulaire permettrait de réaliser une économie nette minimale de 380 milliards de dollars par an en matières premières en Europe. A cette exploitation des ressources évitée s’ajoute la création valeur positive, fondée sur la consommation relocalisée, le soutien à une activité industrielle et agricole sur les territoires et le développement de nouvelles filières dédiées à la réparation, au réemploi et au recyclage.

COMMENT CHANGER DE MODELE ?

Cette évolution peut-elle se faire spontanément, ou doit-elle être encouragée ?Si une évolution vers l’économie circulaire est déjà amorcée, il ne semble pas pour autant possible de généraliser ce nouveau modèle sans mettre en place des politiques volontaires. Les entreprises et les consommateurs peuvent modifier spontanément leur façon de faire, mais ils ne feront pas la totalité du chemin sans incitation et intervention publique.Ces enjeux sont aujourd’hui partagés au niveau européen : la Commission européenne, dans le cadre de sa feuille de route sur l’utilisation efficace des ressources, a inscrit dans ses axes de travail prioritaires le développement d’une économie circulaire.

LES PRECONISATIONS DE L’INSTITUT DE L’ECONOMIE CIRCULAIRE

La France doit affirmer sa vision stratégique et mettre en place une législation stable et pérenneVers une loi-cadre économie circulaireA l’instar d’autres pays comme l’Allemagne, les Pays Bas ou encore la Chine, la France doit affirmer sa vision sur le long terme en faveur de l’économie circulaire et mettre en place une législation stable et pérenne.La conférence environnementale devra acter le choix de la France de passer du système linéaire actuel à une économie plus circulaire avec comme objectif prioritaire l’élaboration d’une loi-cadre dans une approche interministérielle et européenne fixant cap et objectifs à moyen et long terme. La rédaction de ce texte devra nécessairement s’appuyer sur une réflexion collective et participative, impliquant l’ensemble des acteurs concernés, à travers des états généraux de l’économie circulaire qui pourraient être lancés à l’issue de la conférence environnementale.

L’Etat doit contribuer à la mise en place de leviers forts en faveur de l’économie circulaire. 

Afin de construire cette loi cadre, l’Institut de l’économie circulaire propose 10 axes de travail prioritaires pour la feuille de route de la conférence environnementale pour répondre aux questions suivantes

1.    Quel potentiel de l’économie circulaire en France en terme économique, social (emploi, qualité de vie) et environnemental (la réalisation d’une étude a été actée dans la loi consommation)

2.    Quel peut-être le rôle de la commande publique vers un soutien à l’économie circulaire avec la définition d’un ensemble de critères à respecter (taux de matières recyclées, externalités positives…), l’intégration de la notion de proximité dans les marchés liés aux matières premières et ressources et la mise en place des conditions nécessaire à l’expérimentation

3.    Quel rôle et potentiel de la fiscalité pour soutenir les acteurs qui s’engagent dans la voie de l’économie circulaire

4.    Comment accélérer le changement de comportement des industriels et des consommateurs finaux

5.    Comment réduire drastiquement le gaspillage des ressources mises en décharge ou incinérées alors qu’elles pourraient encore être utilisées

6.    Comment favoriser l’écoconception et l’anticipation des flux de matières en amont

  • Quels critères d’écoconception en favorisant les échanges entre les producteurs et les gestionnaires de déchets ?
  • Comment inciter les fabricants à allonger la durée de vie moyenne des produits selon des critères d’utilisation préalablement définis et ce pour éviter l’obsolescence programmée ?
  • Comment aborder les matières potentiellement toxiques ?

7.    Comment garantir la sécurité, la santé des  personnes et la continuité du fonctionnement de la chaine de valeur entre tous les acteurs et promouvoir la coopération multi acteurs

8.    Comment accélérer la mise en place de l’économie circulaire au niveau territorial

  • Comment mettre en place l’économie circulaire à l’échelle nationale avec l’ensemble des acteurs territoriaux des structures régionales dédiées d’appui technique et d’animation
  • Comment favoriser des expérimentations locales
  • Comment développer / soutenir les filières de réparation, consigne…
  • Comment développer / soutenir les filières permettant de maintenir les « matières secondaires» sur le territoire et le recyclage
  • Comment favoriser la recherche de nouvelles synergies entre différents acteurs d’un territoire, le développement des expérimentations locales, etc. ce qui nécessite aussi de repenser la gouvernance locale

9.    Comment favoriser l’innovation

  • Quel soutien aux  acteurs, entreprises et réseaux de recherche et formation centrés explicitement sur les thématiques d’économie circulaire
  • Comment favoriser l’accès au crédit impôt recherche ou aux aides de l’Ademe

10. De quelles connaissances et compétences nouvelles les professionnels actuels et future ont-ils besoin ? Au-delà de la création de filières d’expertise ou programmes d’excellence, comment s’assurer d’une dissémination des concepts de l’économie circulaire dans l’ensemble des cursus quel qu’en soit le programme suivi ? Quel impact sur la formation de formateur ? Comment favoriser la collaboration inter-établissements en termes de recherche ?

A propos : L’Institut de l’économie circulaire est une association nationale multi-acteur dont l’objectif est la promotion de l’économie circulaire en France et en Europe. Lancé en février 2013 l’Institut compte à ce jour plus de 150 membres ; entreprises, collectivités, associations, fédérations, parlementaires, centres de formation et de recherche…Président : François-Michel Lambert, député, Vice-président de la commission développement durableMarraine de l’Institut : Coline SerreauMembres fondateurs : Le Groupe La Poste, FEDEREC, La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, GRDF, Kedge Business School, Le Syndicat Français des Industries Cimentières, Ecofolio  »

Plus d’infos : www.institut-economie-circulaire.fr
Contact : contact@institut-economie-circulaire.fr

ATTENTION :  » La page soutien FB du bijoutier de Nice : gigantesque arnaque ???  » à lire dans Debunkersdehoax

Le drame subi par un bijoutier niçois et son agresseur mérite beaucoup plus que cet escalade médiatique et sociomédiatique déplacée et cette récupération politicarde par l’extrême droite et par la droite extrême locale.

Trouvons enfin des solutions pour éviter ces attaques criminelles de citoyens ( commerçants, pompiers, policiers, médecins, salariés divers …etc ) et leur réplique désespérée et parfois mortelle. Avec la volonté politique d’aboutir. Discutons posément, agissons pour prévenir, au lieu de faire du compassionnel dans un sens ou dans l’autre.

Disons BASTA et STOP aux agressions qui se banalisent de façon inadmissible dans une ville gorgées de caméras inutiles et impuissantes, et une ville qui a le plus grand effectif de policiers municipaux … mais pas nationaux depuis la destruction des services publics nationaux par Sarkozy. Une ville qui a les élus les plus sécuritaristes sans résultat. C’est l’Etat qui doit satisfaire à sa mission primordiale : assurer la protection des citoyens partout et à toute heure !

A lire dans Debunkersdehoax un article très important :  » une enquête qui mérite d’être prolongée, nous n’affirmons pas avec une certitude de 100% mais nous avons de TRÈS sérieuses preuves !!!

Un de nos membres avait la puce à l’oreille. Elle n’acceptait pas que la page de soutien du « Bijoutier de Nice » puisse obtenir autant de « like ».
Et elle avait apparemment raison de se méfier !!!

Notre enquètrice est allée fouiner sur un site fort intéressant « Socialbakers » qui détaille la provenance des like sur des sites/pages:

http://www.socialbakers.com/facebook-pages/510248039060920-soutien-au-bijoutier-de-nice

bijoutier nice1.jpg

Que montre ce site?

Que 80% des likes (!!!!!!!!!!!) proviennent de pays étranger!!!!!!

Et si on analyse plus finement:

bijoutier nice2.jpg

Que ces « like » proviennent de « pays mineurs »????????

Mais pour qui nous prend on????

Aux Debunkers nous savons qu’il existe des petits softwares pour augmenter le nombre de like d’une page, et nous avons toujours soupçonné certains sites fachos de les utiliser.
Mais cette fois, la manipulation est énorme si tout cela se révèle vrai!!!

QUI est derrière cette page?

Nous enjoignons nos lecteurs à partager cet article afin que chacun puisse réaliser ce qu’il se passe et devant quelle arnaque nous sommes! Arnaque qui surviens à un moment clé puisque le fn fait son université d’été à Marseille.

Il faut qu’une enquête soit ouverte afin de déterminer si manipulation il y a et le cas échéant de savoir de QUI proviens cette manipulation !  »

 

Un grand Monsieur nous à quitté, Albert JACQUARD – Et le communiqué de Michèle RIVASI, eurodéputée EELV ( Europe Ecologie Les Verts ) :  » Hommage à Albert Jacquard « 

Albert JACQUARD  avait soutenu Civilization International dès sa création. Un grand personnage qui a apporté plus que sa pierre à l’édifice national et planétaire. Un grand spécialiste aussi en plus d’être un grand philosophe et un Sage. Inconnu pour certains par rapport à certains amuseurs trop médiatisés … comme un certain suppôt de Poutine et de son grand sens de la démocratie, et qui joue aussi le faire valoir de l’immonde dictateur mis en place par la Russie en Tchétchénie.

Voici le communiqué de Michèle :

 » C’est avec une grande émotion que Michèle RIVASI, eurodéputée et vice-présidente du groupe vert au Parlement Européen, a appris le décès d’Albert Jacquard.

« Je suis très touchée par cette nouvelle, c’est une grande perte. Grand chercheur et généticien, cet humaniste s’est toujours battu, avec modestie, pour des causes justes, en faveur de l’intérêt général.

Dénonçant l’industrie du nucléaire civil comme étant le pire danger pour l’humanité, il avait également signé avec Stéphane Hessel un manifeste pour le désarmement nucléaire. Il considérait que la concurrence minait la société et il faisait plutôt « l’éloge de la différence », comme le titre de l’un de ses ouvrages, en valorisant les individus, leur coopération et la solidarité entre tous.

Engagé pour la défense des plus démunis, il milita pour le droit au logement pour tous et la régularisation des sans-papiers.

Il était venu à Valence dans le cadre d’une conférence à l’Université Populaire de l’agglomération valentinoise. Bien qu’affaibli physiquement, écouter son discours permettait d’oublier toutes les scories qui ternissent aujourd’hui notre monde.

Je tiens à rendre un immense hommage à ce Monsieur, sa voix et sa présence nous manqueront. »

 

 

 

 » EELV soutient la revendication des artisans sur la TVA à 5%  » Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts

Lettre d'information EELV

Les artisans étaient mobilisés aujourd’hui pour réclamer une baisse de la TVA dans le bâtiment. EELV soutient cette revendication et veut aller plus loin.

« Ecologistes = taxeurs » ? Rien n’est plus faux. Dans la perspective du budget 2014, les écologistes se sont prononcés contre une hausse du niveau général des impôts. Nous voulons une fiscalité intelligente qui taxe moins l’humain et les activités qui créent des emplois tout en taxant plus les pollutions et les gaspillages.

Une première avancée a été enregistrée avec la baisse de la TVA à 5% (au lieu de 10%) dans la construction et la rénovation du logement social. C’est une avancée importante qui permettra d’engager la France dans une politique de logement social plus ambitieuse. Mais nous voulons aller plus loin. Soutenir les artisans, l’activité et l’emploi durable et non-délocalisable c’est aussi agir grâce à l’impôt. C’est la raison pour laquelle dans le cadre du budget 2014 nous allons proposer de baisser la TVA également dans tous les secteurs du logement (construction, rénovation, isolation thermique…) et dans le secteur des transports en commun.

Pour favoriser l’activité durable et créer des emplois, EELV veut un budget ambitieux et stratège qui donne la priorité à ces secteurs indispensables pour les citoyens « .

Jean-Philippe MAGNEN, porte parole

« Faire décroître le diesel, maintenant » communiqué d’EELV ( Europe Ecologie les Verts )

Le diesel est une exception française à l’origine de 15 000 morts par an. Il est devenu un enjeu de santé publique. Pour cette raison il n’est pas envisageable de ne rien faire, comme cela a été le cas sur l’amiante. Pour les pouvoirs publics, le temps de l’action pour faire décroître le diesel est venu. Tous les leviers possibles doivent être utilisés, mis en perspective dans un plan de sortie du diesel.

Le diesel bénéficie d’un avantage fiscal qui non seulement a perdu toute justification mais est devenu mortifère.
EELV confirme une fois de plus sa demande que soit engagée sans tarder la convergence fiscale entre diesel et essence, et cela dès le budget 2014.

Il est impératif de mettre en place un dispositif pour que les ménages contraints de se déplacer en voiture pour leur travail et dont les ressources sont limitées ne subissent pas les effets de la convergence sur leur pouvoir d’achat. D’autant plus qu’ils n’ont pas choisi cette préférence nationale pour le diesel.

La part du diesel dans les parcs automobiles des administrations comme des collectivités devra rapidement décroître, de manière volontariste. Il n’est en effet pas imaginable que celles-ci continuent d’acheter des véhicules à moteur diesel.
Enfin, un plan de sortie du diesel ne peut manquer de comporter un volet réglementaire, les normes sont un levier puissant pour accélérer le changement de modèle.

Au moment où le Président de la République lance « 34 plans d’action pour préparer l’industrie de demain », il n’est pas imaginable de rester piégé dans le modèle du diesel du siècle précédent.

L’accord PS – EELV de novembre 2011 prévoyait le « rééquilibrage de la fiscalité des carburants pour accélérer la dépollution et réduire la puissance des véhicules ; [le] soutien à la conversion de l’industrie automobile vers les véhicules non polluants. » Mettons-le en œuvre, vraiment, maintenant.   »

 

 » L’écologie, une nouvelle prospérité  » par Pascal CANFIN ministre du Développement (EELV – Europe Ecologie Les Verts )

A lire en entier dans Libération :

http://www.liberation.fr/terre/2013/09/11/l-ecologie-une-nouvelle-prosperite_931155

« Il était bien sûr possible de laisser sans réponse la nouvelle charge de Pascal Bruckner contre l’écologie (1). Après tout, la pertinence de l’analyse de celui qui a soutenu la guerre de George W. Bush en Irak, fondé une revue proche des thèses des néoconservateurs américains et soutenu Nicolas Sarkozy est relative. Mais, bien au-delà de son auteur, cette tribune s’inscrit dans une offensive idéologique qui cible l’écologie. J’ai jugé qu’il était de ma responsabilité de ne pas la laisser passer.

Cette offensive se fonde en premier lieu sur une remise en cause des données scientifiques en matière environnementale. Les écologistes noirciraient le tableau. Cette ligne de communication n’est pas nouvelle. Elle est suivie méthodiquement par les lobbys industriels quels que soient les sujets.

Les groupes qui nient aujourd’hui le réchauffement climatique utilisent les mêmes arguments que ceux qui niaient hier le caractère cancérigène de la cigarette, de l’amiante, des particules diesel… Ce sont eux qui sont dans la négation des résultats scientifiques. En matière de santé publique, comme de lutte contre le changement climatique, les écologistes ne demandent qu’une chose : que les analyses des scientifiques soient enfin entendues.

Il y a donc une contradiction absolue, qui ne semble pas émouvoir notre philosophe, à faire l’éloge de la science… tout en jetant aux oubliettes les conclusions des scientifiques.

Le second argument réside dans le fait que les écologistes seraient, par nature, opposés à tout progrès. Sans doute Pascal Bruckner n’a jamais entendu parler de la vache folle, de l’amiante, de Tchernobyl, de Fukushima, de l’augmentation du nombre de cancers liés aux pesticides, chez les agriculteurs notamment… Ni lu Rabelais pour qui, déjà, «science sans conscience n’est que ruine de l’âme».

L’obscurantisme est bien du côté de ceux qui croient aveuglément que toute invention est bonne. Et la raison du côté de ceux qui veulent des innovations utiles. Car l’écologie appelle bien une nouvelle révolution qui porte en elle des myriades d’innovations qui demandent de l’intelligence et de la science. … «